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Effondrement, il reste 15 ans... ou 5 !

par Théo 7 Juin 2013, 07:56 effondrement généralisé effondrement de la société

Bonjour,

Aujourd'hui un court article sur une nouvelle étude réalisé par "le club de Rome" (créé en 1970 par une bande d'économiste du MIT... pas vraiment des survivalistes-paranoïaques !)

Les conclusions sont édifiantes (et pour le moment ils ne se sont jamais trompés en 30 années de prévisions économiques et sociales).

Si on regarde bien le graphique, les prévisions du MIT étaient même plus optimistes que la réalité de ces 30 dernières années. Le déclin des ressources naturelles par exemple est plus rapide que prévu. Il en va de même pour les ressouces alimentaires par personne.

Si on regarde bien le graphique, les prévisions du MIT étaient même plus optimistes que la réalité de ces 30 dernières années. Le déclin des ressources naturelles par exemple est plus rapide que prévu. Il en va de même pour les ressouces alimentaires par personne.

Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l'environnement. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster...», autrement dit, “Le monde est sur la voie du désastre..."”.

Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.... c'est dans 16 ans !

Le désastre n'est donc plus loin de nous, mais tout proche. 2020 (là c'est dans 6 ans !) est d'ailleurs considéré par certains experts comme une date plus probable L'effondrement pourrait se produire bien avant 2030. Autrement dit tous les projets envisagés pour le moyen terme de 10 ans seraient impactés, voire rendus inopérants. Les rapporteurs font cependant preuve d'optimisme, en écrivant que si des mesures radicales étaient prises pour réformer le Système, la date buttoir pourrait être repoussée.

Rien ne sera fait

Mais nous devons pour notre part considérer, y compris en ce qui concerne nos propres projets, collectifs ou individuels, qu'aucune de ces mesures radicales ne seront prises. Le système économico-politique, selon nous, ne peut se réformer. Ce sont en effet les décisions des gouvernements, des entreprises et des médias qui convergent pour que tout continue comme avant, business as usual, ceci jusqu'au désastre. Une petite preuve peut en être fournie par le fait que pratiquement aucune publicité n'a été donnée par aucun des acteurs que nous venons d'énumérer à la publication de cette seconde version du Rapport.

Insistons sur le fait que ce n'est pas seulement le réchauffement global qui est incriminé par les rapporteurs, mais plus généralement l'épuisement des ressources et, au-delà, d'une façon plus générale, le saccage catastrophique de l'environnement sous toutes ses formes, autrement dit “la destruction du monde”. Pour l'empêcher, il ne faudrait pas seulement réduire notre production de gaz à effets de serre, mais s'imposer une DÉCROISSANCE RADICALE (faites un test, allumer la radio, attendez 5 ou 10 minutes et on vous parlera à coup sûr de CROISSANCE) , à commencer par celle qui devrait être mise en œuvre dans les pays riches, qui sont les plus consommateurs et les plus destructeurs.

Vains espoirs. Il suffit de voir comment, lors des dernières élections présidentielles, la question a été évacuée des enjeux politiques. Dans le même temps, on envisage sérieusement de relancer la recherche des gaz de schistes et d'entreprendre des forages profonds en Méditerranée...Petit exemple, car des mesures autrement plus dangereuses se préparent en Arctique et ailleurs.

Les opinions publiques se rassureront en faisant valoir que si ce nouveau rapport n'est pas discuté, si des milliers d' « experts » de tous ordres ne le mentionnent pas, c'est parce qu'il est le produit d'un étroit groupe de pression comptant sur le catastrophisme pour prospérer.

Nous pensons pour notre part que certains décideurs, discrets mais influents, prennent au contraire ces prévisions très au sérieux et se préparent, évidemment par la force, à protéger leurs avantages face à la révolte des milliards d'humains qui seront touchés par le futur effondrement.

Note : Un des organisme en charge du rapport, le Smithsonian Institution, rend public une version actualisée pour 2012 du rapport de 1972. Il s'agit, en fait d'un second rapport, utilisant la même méthodologie que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de Rome commanditaire et le MIT exécutant. Les instruments d'analyse ont cependant été modernisés, pour tenir compte des importants progrès accomplis dans les méthodes d'observation et de prévision.

Dennis Meadows. Mai 2012.

Dennis Meadows. Mai 2012.

De passage à Paris , mercredi 23 mai, à l'occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date (Les Limites à la croissance, Rue de l'Echiquier, coll. "Inital(e)s DD", 408 p., 25 euros), son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde.

Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ?

D'abord, le titre n'était pas bon. La vraie question n'est pas en réalité les limites à la croissance, mais la dynamique de la croissance. Car tout scientifique comprend qu'il y a des limites physiques à la croissance de la population, de la consommation énergétique, du PIB, etc. Les questions intéressantes sont plutôt de savoir ce qui cause cette croissance et quelles seront les conséquences de sa rencontre avec les limites physiques du système.

Pourtant, l'idée commune est, aujourd'hui encore, qu'il n'y a pas de limites. Et lorsque vous démontrez qu'il y en a, on vous répond généralement que ce n'est pas grave parce que l'on s'approchera de cette limite de manière ordonnée et tranquille pour s’arrêter en douceur grâce aux lois du marché. Ce que nous démontrions en 1972, et qui reste valable quarante ans plus tard, est que cela n'est pas possible : le franchissement des limites physiques du système conduit à un effondrement.

Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d'une limite, celle de l'endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement.

Qu'entendez-vous par effondrement ?

La réponse technique est qu'un effondrement est un processus qui implique ce que l'on appelle une "boucle de rétroaction positive", c'est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Par exemple, regardez ce qui se passe en Grèce : la population perd sa confiance dans la monnaie. Donc elle retire ses fonds de ses banques. Donc les banques sont fragilisées. Donc les gens retirent encore plus leur argent des banques, etc. Ce genre de processus mène à l'effondrement.

On peut aussi faire une réponse non technique : l'effondrement caractérise une société qui devient de moins en moins capable de satisfaire les besoins élémentaires : nourriture, santé, éducation, sécurité.

Voit-on des signes tangibles de cet effondrement ?

Certains pays sont déjà dans cette situation, comme la Somalie par exemple. De même, le "printemps arabe", qui a été présenté un peu partout comme une solution à des problèmes, n'est en réalité que le symptôme de problèmes qui n'ont jamais été résolus. Ces pays manquent d'eau, ils doivent importer leur nourriture, leur énergie, tout cela avec une population qui augmente. D'autres pays, comme les États-Unis, sont moins proches de l'effondrement, mais sont sur cette voie.

La croissance mondiale va donc inéluctablement s'arrêter ?

La croissance va s'arrêter en partie en raison de la dynamique interne du système et en partie en raison de facteurs externes, comme l'énergie. L'énergie a une très grande influence. La production pétrolière a passé son pic et va commencer à décroitre. Or il n'y a pas de substitut rapide au pétrole pour les transports, pour l'aviation… Les problèmes économiques des pays occidentaux sont en partie dus au prix élevé de l'énergie.

Dans les vingt prochaines années, entre aujourd'hui et 2030, vous verrez plus de changements qu'il n'y en a eu depuis un siècle, dans les domaines de la politique, de l'environnement, de l'économie, la technique. Les troubles de la zone euro ne représentent qu'une petite part de ce que nous allons voir. Et ces changements ne se feront pas de manière pacifique.

Pourtant, la Chine maintient une croissance élevée…

J'ignore ce que sera le futur de la Chine. Mais je sais que les gens se trompent, qui disent qu'avec une croissance de 8 % à 10 % par an, la Chine sera le pays dominant dans vingt ans. Il est impossible de faire durer ce genre de croissance. Dans les années 1980, le Japon tenait ce type de rythme et tout le monde disait que, dans vingt ans, il dominerait le monde. Bien sûr, cela n'est pas arrivé. Cela s'est arrêté. Et cela s'arrêtera pour la Chine.

Une raison pour laquelle la croissance est très forte en Chine est la politique de l'enfant unique. Elle a changé la structure de la population de manière à changer le ratio entre la main-d'œuvre et ceux qui en dépendent, c'est-à-dire les jeunes et les vieux. Pour une période qui va durer jusque vers 2030, il y aura un surcroit de main-d'œuvre. Et puis cela s'arrêtera.

De plus, la Chine a considérablement détérioré son environnement, en particulier ses ressources en eau, et les impacts négatifs du changement climatique sur ce pays seront énormes. Certains modèles climatiques suggèrent ainsi qu'à l'horizon 2030 il pourrait êtreà peu près impossible de cultiver quoi que ce soit dans les régions qui fournissent actuellement 65 % des récoltes chinoises…

Que croyez-vous que les Chinois feraient alors ? Qu'ils resteraient chez eux à souffrir de la famine ? Ou qu'ils iraient vers le nord, vers la Russie ? Nous ne savons pas comment réagira la Chine à ce genre de situation…

Que pensez-vous d'une "politique de croissance" dans la zone euro ?

Si votre seule politique est fondée sur la croissance, vous ne voulez pas entendre parler de la fin de la croissance. Parce que cela signifie que vous devez inventer quelque chose de nouveau. Les Japonais ont un proverbe intéressant : "Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou." Pour les économistes, le seul outil est la croissance, tout ressemble donc à un besoin de croissance.

De même, les politiciens sont élus pour peu de temps. Leur but est de paraître bons et efficaces pendant leur mandat; ils ne se préoccupent pas de ce qui arrivera ensuite. C'est très exactement pourquoi on a tant de dettes : on emprunte sur l'avenir, pour avoir des bénéfices immédiats, et quand il s'agit de rembourser la dette, celui qui l'a contractée n'est plus aux affaires.

Tiré d'un article du Monde en date du 23 mai 2012.

Et comme ça vous savez vraiment ce que je pense...

Et comme ça vous savez vraiment ce que je pense...

En conclusion, reconquérir de l'autonomie, apprendre, par soi même à assurer ses besoins vitaux et ceux de sa famille (eau, nourriture, santé et protection) va devenir une priorité dans un monde en chute libre.

Les changements de paradigme ne se font jamais en douceur (il suffit d'ouvrir un livre d'histoire) et ceux qui ont intérêt à une telle catastrophe ne feront qu'amplifier le désastre.

Préparez-vous, autonomisez-vous !

Vous trouverez ici un exemple comtemporain d'effondrement économique et social dans la situation de la ville de Detroit.

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commentaires
R
Je rejoint Didier76, les situations de chacun varie.<br /> Pour ma part, les finances et la santé bloque nettement ce genre de projet,<br /> qui me tiens a cœur,<br /> non pas pour me prémunir du "désastre" mais retrouvé une vie simple qui correspond au bonheur pour moi.<br /> Retrouver les sensations de la nature au sens large.<br /> <br /> Pour cette crise, chaque sujet dont j’entends parlé me conforte sur l'idée que nous sommes trop nombreux.<br /> Si la sélection naturelle existe sur le règne végétal et animal (nous restons des animaux quoi qu'on en dise!)<br /> c'est qu'il y a une bonne raison!<br /> Il est impératif de retrouver un équilibre ressource renouvelable et population.<br /> Il en découle le débat de qui doit vivre ou mourir...
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L
Marrant que tu parles de projets futiles comme la télé réalité et en même temps de conquêtes spatiales ! <br /> Vous connaissez le projet Mars One ? <br /> Principalement financé par une grande chaine de télé afin d'envoyer une colonie d'une centaine de personnes s'installer définitivement sur Mars et ayant pour mission la teraformation de la planète... Tout ça est prévu pour 2023 et (mon dieu je vais dire ça) rendu possible par la &quot;futile&quot; téléréalité !<br /> <br /> L'homme a ses raisons que la raison ignore (encore).
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T
Salut, en effet je connais &quot;assez bien&quot; le projet Mars One mais la terraformation d'une planète doit prendre quelques milliers (plusieurs dizaines de milliers d'années même) avant d'aboutir à un biotope vivable pour les humains (et même pour la plus élémentaire des bactéries)... ce débat est donc &quot;relativement&quot; hors sujet sur ce blog qui tente de trouver des solutions à l'échelle d'une vie humaine (ou de celles de mes enfants). Merci et à bientôt.
A
Bonjour, <br /> <br /> Tout ça est un faux débat, car ce qui causera la fin de la société humain c'est l'humain et non un effet extérieur. Chaque personne est doté d'un cerveau et d'un pouvoir de réflexion. Si aujourd'hui nous arrivons à des conclusions pareil c'est bien parce que l'humain ce laisse aveugler par des choses futiles et inutile.Nous dépensons autant de ressources à nous divertir au lieu de l’investir dans la recherche spatiale et sous marine.<br /> Nous causerons notre propre perte, car la peur est un facteur de groupe provoqué par quelque chose ou quelqu'un.<br /> si la masse ne réagi pas aux pulsions de cette chose ou de cette personne, alors la peur ou la crise n’existe pas.
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G
Tous à la pêche et à la culture !
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T
Le problème c'est que nous sommes trop nombreux pour que &quot;tous&quot; nous allions à la pêche et qu'il n'y aura pas assez de terre cultivable &quot;saine&quot; pour que tout le monde retourne à la terre ! Il va y avoir ceux qui pourront (ceux qui auront prévu avant la crise majeure)... et les autres (donc des frustrations, donc des problèmes de convoitise, donc des problèmes de sécurité...). C'est malheureux mais c'est ainsi !
A
Bien sûr que seule les crises permettront les adaptations. Et elles sont déjà là. Mais, le rapport est basé sur l'état des connaissances de l'époque en terme d'efficacité énergétique. Fort heureusement celle-ci a considérablement progressé. Et va le faire de plus en plus rapidement. D'autant qu'à la révolution de l'internet va s'ajouter celle de la relocalisation de quantité de fabrications. De même sur le plan agricole existent-ils d'important gisement de productivité offert par la refonte du modèle agricole qui est déjà en marche. Et n'oublions pas que nos sociétés dont le PIB ne sera bientôt plus fait que de services seront de moins en moins gourmandes en énergie (cf. pour la première année en France la stagnation de notre conso électrique). A quoi s'ajoutera, même si beaucoup plus marginale, l'exploitation du renouvelable. Voyez le cas du Danemark dont il suffit de s'inspirer pour faire beaucoup mieux. Je suis beaucoup plus inquiet des conséquences politiques d'une exacerbation des concurrences qui concentrant l'accès aux ressources entre quelques mains qui pour le défendre ne pourront que mettre fin à l'épisode démocratique que nous vivons.
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D
Je pense qu'il convient d'être toujours très réservé sur cette pratique qui consiste a dire &quot;prenons exemple sur le Danemark, l’Allemagne etc.... pour adopter des solutions - Ce qui fonctionne dans un pays n'est pas ipso facto transposable dans un autre pays car il faut pour que le greffon prenne, que la mentalité des gens l'accepte et ce n'est généralement pas le cas - La brutalité des reformes Hartz4 en Allemagne n'aurait jamais été accepté par les français et il en va généralement ou très souvent ainsi de toutes ces comparaison.
D
En fait pour ceux qui souffre des conséquences de la situation que nous vivons actuellement (j'en suis) vivre la décroissance n'est qu'un simple effet mécanique difficilement contrôlable - Les conditions d'une migration personnelle vers une &quot;reconquête de l'autonomie&quot; pour reprendre les termes employés ne sont pour ce qui me concerne pas possible financièrement - La décroissance devient donc comme pour une grande majorité ma &quot;French way of life&quot; ....fermez le ban !
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D
Je faisais allusion à une organisation personnelle plus &quot;aboutie&quot; (maison etc) Pour l'heure, je loue un terrain de loisir transformé pour partie en jardin (permaculture) a quelques kilomètres de mon domicile et possède les équipements qui peuvent me permettre une relative autonomie mais quid du devenir de cela dans le cadre d'une situation nettement dégradé - La crise modifie dès à présent les comportements sociaux. Pour l'exemple ma ville loue des jardins sociaux pas très loin de chez moi - Ces jardins sont régulièrement visités pour ne pas dire pillés par des personnes très certainement nécessiteuses - Les locataires de ces jardins excédés par le manque d’intérêt de la police pour cette situation ce sont constitués en milices de surveillance et ont déjà fait la tribune des journaux locaux en raison de l'usage d'armes à feu... !<br /> Cdlt
T
Intéressant point de vue sur une décroissance qui serait subie et non choisie, mais j'objecterai avec ces quelques exemples, en fonction de la situation de chacun bien entendu : pour les déplacements inférieurs à 5-10 kilomètres le vélo est une bonne alternative (bénéfice sur la santé et sur la consommation d'essence), un filtre à eau (récupération de l'eau de pluie ou filtration de l'eau &quot;publique&quot;), un poêle à bois et pour finir, si on possède un bout de terre, un potager et des clapiers/poulaillers... toutes ces solutions ne sont pas onéreuses mais représentent un vrai choix de vie (encore une fois si la situation géographique et financière actuelle les rendent possible), mais ces investissements sont durables (vélo, filtre, poêle à bois, poules, lapins) et possèdent un excellent rendement. Mais évidemment je ne connais pas ta situation exacte et les solutions des uns ne sont pas forcément les réponses valables pour les autres.
R
Pourquoi ajouter un soupçon de paranoïa en insérant un &quot;comme prévu&quot; conspirationniste?<br /> La traduction de «The world is on track for disaster...», n'est pas “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”, mais &quot;le monde court au (est sur les rails vers le) désastre&quot;, tout simplement...
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T
d'ailleurs en relisant je pense que l'auteur n'a pas voulu faire une traduction littéral mais faire une interprétation de la phrase d'origine... mais c'est rectifié quand même.
T
La traduction n'est pas de moi et en effet ta traduction est la bonne... je rectifie dans l'article et je te remercie de ta vigilance.

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